Jean Ping planche sur la recherche de la paix durable en RDC
Jean Ping planche sur la recherche de la paix durable en RDC
(Le Potentiel 20/11/2008)
Le président de la Commission
Répondant à une question sur le déploiement d’une force régionale dans l’Est de la République
Interrogé sur la contribution de l’UA pour le déploiement de cette force, Jean Ping a répondu par l’affirmative, en déclarant : « Nous sommes au Darfour, comment croyez-vous que l’on fasse ? On fait comment en Somalie, on fait comment au Darfour, on fait comment ailleurs ? Nous y sommes ».
Cependant, il a fait remarquer simplement que la crise du Congo a commencé avant la naissance de l’Union africaine qui n’a que six ans d’existence. Quand l’Union africaine est née, on avait déjà les forces de l’Onu, la Monuc
Il a, ensuite, fait remarquer qu’il ne faut pas oublier que l’Onu n’est pas un organisme étranger, et que sur les 192 pays membres de l’Onu, 53 sont des Etats africains. Et c’est l’Onu qui a la responsabilité première du maintien de la paix dans le monde.
C’est ainsi que l’UA a, selon Jean Ping, estimé, à juste titre, que l’Onu étant là, nous lui laissons faire ce travail là.
Tout en reconnaissant qu’il y a eu un certain nombre de progrès, le président de la Commission la Monuc
« Ce n’est pas une force d’imposition de la paix. C’est une force de maintien de la paix ou d’interposition et qu’elle n’a pas donc toujours l’autorisation de tirer. Quoi qu’en ce qui concerne la Monuc la Monuc
Ce qui justifie, selon lui, la déception des populations et celle des Etats africains qui ont demandé à l’Onu de modifier son mandat et de renforcer ses troupes sur place.
Il a, cependant, déclaré qu’il fallait être réaliste parce qu’à l’Onu ce sont cinq membres du Conseil de sécurité, le P5, qui ont le droit de veto.
C’est dans ce contexte que M. Jean Ping a conclu qu’«il faut prendre des mesures qui permettent de maintenir le cessez-le-feu, d’assurer l’aide humanitaire aux populations qui souffrent et de rechercher une paix durable au Congo».
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