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Journalisme- Commerce International-Mondialisation
4 septembre 2009

Jean Ping planche sur la recherche de la paix durable en RDC

Jean Ping planche sur la recherche de la paix durable en RDC

(Le Potentiel 20/11/2008)

Le président de

la Commission

de l’Union africaine, le Gabonais Jean Ping a eu, en marge de la conférence des ministres des Finances, le mercredi 12 novembre 2008, un entretien avec la presse à l’hôtel Ramada Plaza de Tunis.

Répondant à une question sur le déploiement d’une force régionale dans l’Est de

la République

démocratique du Congo, M. Jean Ping a fait savoir que c’est le communiqué de Nairobi qui a recommandé le déploiement d’une force régionale des Grands Lacs.

Interrogé sur la contribution de l’UA pour le déploiement de cette force, Jean Ping a répondu par l’affirmative, en déclarant : « Nous sommes au Darfour, comment croyez-vous que l’on fasse ? On fait comment en Somalie, on fait comment au Darfour, on fait comment ailleurs ? Nous y sommes ».

Cependant, il a fait remarquer simplement que la crise du Congo a commencé avant la naissance de l’Union africaine qui n’a que six ans d’existence. Quand l’Union africaine est née, on avait déjà les forces de l’Onu,

la Monuc

était, d’après Jean Ping, déjà présente au Congo.

Il a, ensuite, fait remarquer qu’il ne faut pas oublier que l’Onu n’est pas un organisme étranger, et que sur les 192 pays membres de l’Onu, 53 sont des Etats africains. Et c’est l’Onu qui a la responsabilité première du maintien de la paix dans le monde.

C’est ainsi que l’UA a, selon Jean Ping, estimé, à juste titre, que l’Onu étant là, nous lui laissons faire ce travail là.

Tout en reconnaissant qu’il y a eu un certain nombre de progrès, le président de

la Commission

de l’UA a constaté que ces progrès sont insuffisants et que l’action de l’Onu reste une action insuffisante en raison du mandat même qui a été donné à

la Monuc

dans l’Est du Congo.

« Ce n’est pas une force d’imposition de la paix. C’est une force de maintien de la paix ou d’interposition et qu’elle n’a pas donc toujours l’autorisation de tirer. Quoi qu’en ce qui concerne

la Monuc

, il y a des éléments du chapitre 7 qui permettent quand même à

la Monuc

de pouvoir faire usage de la force dans certaines circonstances précises mais ça ne permet pas, pour le moment, à cette force de régler tous les problèmes qui se posent à l’Est du Congo », a-t-il expliqué.

Ce qui justifie, selon lui, la déception des populations et celle des Etats africains qui ont demandé à l’Onu de modifier son mandat et de renforcer ses troupes sur place.

Il a, cependant, déclaré qu’il fallait être réaliste parce qu’à l’Onu ce sont cinq membres du Conseil de sécurité, le P5, qui ont le droit de veto.

C’est dans ce contexte que M. Jean Ping a conclu qu’«il faut prendre des mesures qui permettent de maintenir le cessez-le-feu, d’assurer l’aide humanitaire aux populations qui souffrent et de rechercher une paix durable au Congo».

PIERRE EMANGONGO KUNGA ENVOYE SPECIAL A TUNIS

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