Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Journalisme- Commerce International-Mondialisation

29 janvier 2010

Guinée: des tractations pour la nomination d'un Premier ministre de transition

Bases démocratiques Guinée: des tractations pour la nomination d'un Premier ministre de transition Les tractations ont débuté hier jeudi 7 janvier en Guinée sur le choix d'un Premier ministre issu de l'opposition. Mais, cette nouvelle donne politique met définitivement à l’écart le chef de la Junte Moussa Dadis Camara. Pierre Emangongo Kunga Les tractations ont débuté hier jeudi 7 janvier en Guinée sur le choix d'un Premier ministre issu de l'opposition, après la décision de la junte de partager le pouvoir pour sortir de la crise née du coup d'Etat du 23 décembre 2008 et trois mois après le massacre de plus de 150 opposants, a constaté l’AFP. Les premières réactions de l'opposition et de la société civile au discours d'"apaisement" du président par intérim et nouvel homme fort, le général Sekouba Konaté, ont été positives même si la prudence reste de mise, tant de nombreuses questions restent en suspens. En plus, aucun nom faisant consensus ne semblait émerger hier jeudi après-midi et les spéculations allaient bon train. « Il nous faut une personne techniquement compétente et politiquement mûre. Il nous faut quelqu'un qui a des comptes à rendre à une structure », a indiqué jeudi à l'AFP Bah Amadou Oury, vice-président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition). Pour Rabiatou Sérah Diallo, une des syndicalistes à la pointe de la contestation, "l'idéal serait que le Premier ministre soit neutre, qu'il n'ait pas d'ambition politique. Il est indiqué qu'il soit issu des forces sociales et nous sommes catégoriques à ce sujet." Dadis Camara Le responsable de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho), basée à Dakar, Alioune Tine, verrait pour sa part "un homme intègre de la société civile, au-dessus de tout soupçon, pour mener une transition pas très longue". En attendant la nomination du nouveau chef du gouvernement on constate que cette nouvelle donne politique met définitivement à l’écart le chef de la Junte Dadis Camara. Ce dernier devra d’abord recouvrer sa santé et répondre éventuellement devant la justice quant à son implication dans le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry. A en croire une certaine opinion, le président par intérim de la Guinée, le général Sekouba Konaté, s’est rendu au Maroc pour recevoir également les ordres de la France quant au nouveau paysage politique en Guinée Conakry. C’est donc une nouvelle ère politique qui s’ouvre dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest sans Dadis Camara. A en croire une certaine opinion, le président par intérim de la Guinée, le général Sekouba Konaté, s’est rendu au Maroc pour recevoir également les ordres de la France quant au nouveau paysage politique en Guinée Conakry (photo AFP).
Publicité
Publicité
9 janvier 2010

Guinée: des tractations pour la nomination d'un Premier ministre de transition

AT/Bases démocratiques

Guinée: des tractations pour la nomination d'un Premier ministre de transition

Les tractations ont débuté hier jeudi 7 janvier en Guinée sur le choix d'un Premier ministre issu de l'opposition. Mais, cette nouvelle donne politique met définitivement à l’écart le chef de la Junte Moussa  Dadis Camara.

Pierre Emangongo Kunga

 Les tractations ont débuté hier jeudi 7 janvier en Guinée sur le choix d'un Premier ministre issu de l'opposition, après la décision de la junte de partager le pouvoir pour sortir de la crise née du coup d'Etat du 23 décembre 2008 et trois mois après le massacre de plus de 150 opposants, a constaté l’AFP.

 Les premières réactions de l'opposition et de la société civile au discours d'"apaisement" du président par intérim et nouvel homme fort, le général Sekouba Konaté, ont été positives même si la prudence reste de mise, tant de nombreuses questions restent en suspens.

En plus, aucun nom faisant consensus ne semblait émerger  hier jeudi après-midi et les spéculations allaient  bon train.

« Il nous faut une personne techniquement compétente et politiquement mûre. Il nous faut quelqu'un qui a des comptes à rendre à une structure », a indiqué jeudi à l'AFP Bah Amadou Oury, vice-président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition).

Pour Rabiatou Sérah Diallo, une des syndicalistes à la pointe de la contestation, "l'idéal serait que le Premier ministre soit neutre, qu'il n'ait pas d'ambition politique. Il est indiqué qu'il soit issu des forces sociales et nous sommes catégoriques à ce sujet."

IT/Dadis Camara

Le responsable de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho), basée à Dakar, Alioune Tine, verrait pour sa part "un homme intègre de la société civile, au-dessus de tout soupçon, pour mener une transition pas très longue".

En attendant la nomination du nouveau chef du gouvernement on constate que cette nouvelle donne politique met définitivement à l’écart le chef de la Junte Dadis Camara. Ce dernier devra d’abord recouvrer sa santé et répondre éventuellement devant la justice quant à son implication dans le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry.

 A en croire une certaine opinion, le président par intérim de la Guinée, le général Sekouba Konaté, s’est rendu au Maroc pour recevoir également les ordres de la France quant au nouveau paysage politique en Guinée Conakry. C’est donc une nouvelle ère politique qui s’ouvre dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest sans Dadis Camara.


 

25 octobre 2009

Tunisie : Ben Ali rassuré d’être reconduit à la présidence de la République

 

Elections générales de dimanche 25 octobre 2009

Tunisie : Ben Ali rassuré d’être reconduit à la présidence de la République

Les électeurs tunisiens se sont rendus hier dimanche 25 octobre aux urnes pour les élections générales où le président Zine El Abidine Ben Ali est assuré d’être reconduit à la tête du pays. Ben Ali a à  son actif la stabilité et la bonne santé économique de la Tunisie à ce troisième millénaire

Pierre Emangongo Kunga

Les électeurs tunisiens se sont rendus hier dimanche 25 octobre aux urne pour les élections générales(présidentielle et législatives) où le président sortant Zine El Abidine , 73 ans, était assuré d'une réélection pour un 5e mandat de cinq ans. Il a affronté lors de ce scrutin d’autres postulants dont Mohamed Bouchiha, 61 ans, du Parti de l'unité populaire, et Ahmed Inoubli, 51 ans, de l'Union démocratique unioniste et Ahmed Brahim, 63 ans. Ce dernier s’est posé en vrai concurrent, réclamant l'alternance en proposant des réformes socio-politiques audacieuses.

Sous un doux soleil d'automne, les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 locales (07H00 GMT) pour fermer à 18H00 (17H00 GMT), a constaté l’AFP , arguant que la publication des résultats officiels interviendra ce lundi 26 octobre 2009.

Quelque 5,2 millions de Tunisiens ont été inscrits dans les 26 circonscriptions électorales, un chiffre en augmentation en raison de l'abaissement de l'âge électoral de 20 à 18 ans, dans ce pays de 10,3 millions d'habitants.

IT/ Stabilité

 

En début de matinée, une dizaine d'électeurs déposaient les premiers bulletins dans le bureau de vote installé au Lycée Habib Bourguiba, dans le centre de Tunis.

Après 22 ans au pouvoir, le président Ben Ali brigue un cinquième quinquennat consécutif en mettant en avant la stabilité et le développement du pays, en dépit de la crise économique et de la hausse du chômage. Il a réussi de rendre la Tunisie un des centres de convergence des capitaux étrangers en Afrique et de faire de la ville  de Tunis une des destinations les plus prisées du continent africain.

M. Ben Ali avait succédé en 1987 au premier président de la Tunisie indépendante, Habib Bourguiba, qu'il avait destitué pour "sénilité". En 2004, il avait été reconduit par 94,48% des suffrages et son parti obtenait une majorité écrasante à la Chambre des députés, des scores contestés par ses adversaires.

Ce mandat sera en principe le dernier, la Constitution amendée en 2002 limitant à 75 ans l'âge du président. Raison pour laquelle le président Ben Ali devra préparer un dauphin qui prendra la relève en 2014.

 

6 octobre 2009

Zimbabwe : Robert prêt à renouer avec l’occident

AT/Coopération

T/ Zimbabwe : Robert  prêt à renouer avec l’occident

Pierre Emangongo Kunga

Le président zimbabwéen Robert Mugabe a indiqué  hier   mardi 6 octobre 2009  que son pays était prêt à avoir de "nouvelles relations" avec les Etats occidentaux dont il attend une levée des sanctions imposées depuis 2002 contre son régime.

"Notre pays conserve une attitude positive pour avoir de nouvelles relations, empreintes de coopération, avec tous les pays qui nous ont été hostiles par le passé", a déclaré le chef de l'Etat Robert Mugabe cité par l’AFP.Il a fait cette déclaration  lors de la session d'ouverture du Parlement à Harare.

« Le retour du dialogue avec le bloc UE (Union européenne) s'accélère. Mais alors que notre gouvernement d'union nationale s'engage à nouveau avec les pays occidentaux, nous nous attendons à ce que ces pays qui ont imposé des sanctions illégales, ayant frappé notre économie et plus généralement notre peuple, les retirent », a-t-il poursuivi.

Une délégation de l'UE s'est rendue en septembre dans cet Etat d'Afrique australe pour la première fois depuis l'imposition des sanctions en 2002, afin d'étudier l'éventuel déblocage de son aide au développement.

Ces sanctions incluent un gel de l'aide européenne, hormis l'assistance humanitaire et sociale qui vont directement à la population, et l'interdiction de présence sur le sol européen de M. Mugabe, de son épouse Grace et de leur entourage.

Le chef de l'Etat, 85 ans et au pouvoir depuis 1980, avait juste avant cette visite dénoncé devant des militants les ingérences des "sales blancs" - Britanniques et Américains - dans les affaires du Zimbabwe. A l'issue de la rencontre, M. Mugabe s'en était encore une fois pris à l'ancienne puissance coloniale britannique, coupable selon lui, des maux de son pays.

Concrètement,  estime un analyste, ces sanctions affectent beaucoup plus  les paisibles  citoyens qui deviennent des victimes innocentes. Raison  pour laquelle la levée des ces sanctions  contribuera  énormément à la relance de l’économie zimbabwéenne, actuellement désarticulée.

         

2 octobre 2009

La Chine étale sa puissance militaire et économique à la face du monde

AT/Soixante après sa fondation

T/ La Chine étale sa puissance militaire et économique à la face du monde

A l’occasion du 60 ème anniversaire de la fondation de la république populaire  de Chine, le président Hu Jintao a prononcé un discours axé notamment sur la poursuite de la voie socialiste, la recherche de la paix mondiale, le développement, la réunification du pays  et la diplomatie de l’interdépendance et de paix. Un défilé militaire et civil riche en enseignement a constitué un message fort de la Chine au reste du monde qui doit reconnaître le leadership chinois dans la nouvelle stratification de la société internationale.    

Pierre Emangongo Kunga/ Envoyé spécial à Beijing

La place Tian’anmen Square  située sur l’avenue Chang an  au centre de Beijing a servi  de cadre hier jeudi 1er octobre  dans l’avant midi à la célébration du  soixantième anniversaire  de la Fondation de la République  populaire de Chine.

 Le temps fort de cette fête anniversaire est intervenu lorsque le président Hu Jintao a quitté la tribune pour gagner la principale avenue de la capitale Beijing où il a été salué par un tonnerre d’applaudissent  du peuple en liesse  et les coups de canons des hommes en armes.

Habillé en col Mao et en  ses luttes habituelles, le numéro un chinois a fait la revue des troupes  et reçu les honneurs militaires à bord de sa voiture décapotée.

Et prenant la parole devant de milliers des personnes, Hu Jintao  a déclaré que l'ensemble des groupes ethniques de la Chine fait entièrement confiance dans l'avenir prometteur de la renaissance de la nation chinoise.

Il a , en outre, pris un engagement de poursuivre  la voie socialiste aux caractéristiques chinoises, à appliquer la théorie et les expériences fondamentales du Parti, à libérer l’ esprit chinois , à persister dans la réforme et l'ouverture en vue de faire progresser le développement scientifique, à promouvoir l'harmonie sociale, le processus d'édification d'une société harmonieuse et à réaliser de nouveaux exploits pour la cause socialiste aux caractéristiques chinoises.

IT/Message fort

Concernant la réunification totale de la Chine, le président Hu Jintao  a  fait savoir  que la  Chine continuerait à persévérer sans faiblir dans la politique de "la réunification pacifique et d'un pays, deux systèmes", à maintenir la prospérité à long terme de Hong Kong et de Macao, à promouvoir le développement pacifique des relations des deux cotés du détroit de Taiwan et à combattre pour la réunification du pays.

Dans un  autre registre, il a appelé l’armée populaire de Libération (APL) et la Police armée populaire (PAP) à apporter une nouvelle contribution à la sauvegarde de la souveraineté nationale, de la sécurité et de l'intégrité territoriale et à maintenir la paix mondiale.

Sur le plan diplomatique, le président Hu Jintao a soutenu que la Chine s'en tiendra à une politique étrangère d'indépendance et de paix, à suivre la voie du développement pacifique, à appliquer une politique d'ouverture caractérisée par des avantages réciproques et la notion de gagnant-gagnant, à développer la coopération amicale avec tous les pays en conformité avec les cinq principes de la coexistence pacifique en vue de   promouvoir la cause sublime de la paix et du développement de concert avec les peuples du monde . Il a aussi décidé de faire avancer l'édification de la paix à long terme et la prospérité commune d'un monde harmonieux.

Après ce discours riche en enseignement, c’était le moment du défilé  militaire  où la Chine  a fait une démonstration des forces.

Environ 6 000 soldats de l'Armée populaire de Libération (APL) de Chine ont pris part au défilé. 14 formations étaient à pied pour franchir l'avenue Chang'an, 30 étaient à bord de véhicules et 12 faisaient partie des escadrilles aériennes.

"Les systèmes d'armement incarnent l'actuelle transformation de l'APL, qui passe de forces à forte intensité de personnel à des forces utilisant principalement les technologies, pouvant assurer les opérations conjointes dans les guerres modernes," a déclaré le général Fang Fenghui, commandant en chef du défilé de la fête nationale et commandant de la Région militaire de Beijing de l'APL.

Les civils ont pour leurs parts défilé en faisant honneur aux anciens présidents et démontré les performances de la Chine dans les innovations scientifiques notamment les progrès réalisés  dans l’industrie automobile, l’aviation, les infrastructures routières, le secteur des fleurs, l’aéronautique civile et la situation de l’enfant.

 L'envol de 60 000 pigeons et ballons colorés vers le ciel et l'apparition de nombreux enfants  devant la porte Tian'anmen ont marqué la fin de ce défilé plein de rebondissements.

Comme on peut le constater, ce défilé  est un message fort que les Chinois viennent d’envoyer au reste  du monde qui  doit reconnaître désormais  que la Chine s’est réveillée et qu’aucune décision de portée mondiale ne peut se prendre  sans l’aval de Beijing. Car, les performances scientifiques et économiques ainsi  que l’acquisition de l’armement de la dernière génération  où mieux la transformation  de l’armée nationale en une armée  de dissuasion sont autant de facteurs  qui attestent  le leadership chinois  sur la nouvelle stratification de la société internationale.

Publicité
Publicité
30 septembre 2009

La Chine vise la deuxième place économique mondiale en 2009

AT/Fête anniversaire

T/ La Chine vise la deuxième place économique mondiale en 2009

Dans un entretien avec les journalistes africains à Beijing, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères  a fait mention des succès remportés par la Chine ces dernières années, particulièrement depuis l’application des réformes. Il a, par ailleurs, annoncé que la Chine pourra occuper  la deuxième place économique mondiale au courant de cette année 2009, balayant d’un revers de la main  des critiques occidentales.

Pierre  Emangongo Kunga/ Envoyé spécial à Beijing

M. Zhai Jun , vice –ministre au ministère chinois des Affaires étrangères  a, au cours d’un entretien avec des journalistes africains, évoqué les succès obtenus par la Chine ces dernières années et annoncé la possibilité qu’elle occupe la place de la deuxième puissance économique mondiale en 2009.

Cette rencontre qui a eu lieu le mardi 29 septembre 2009 au siège du Ministère chinois des Affaires à  Beijing a eu pour objectif de permettre aux journalistes africains qui venaient de visiter quelques villes et industries chinoises de rapporter aux peuples africains la réelle image  de la Chine afin d’améliorer davantage les relations d’amitiés et de coopération sino-africaines.

M. Zhai a souligné que la Chine toute entière  est en liesse  à l’approche du 60 ème anniversaire  de la fondation de la Chine  et elle a voulu partager avec les journalistes africains la joie de cette fête.

Il a noté qu’au cours de ces soixante dernières années et depuis l’application de la politique de l’ouverture, la Chine a connu des changements considérables et obtenu des succès considérables. Et l’année dernière la Chine a occupé la troisième place économique mondiale mais cette année elle pourra être la deuxième puissance économique mondiale, a indiqué M.Zhai Jun.

Pourtant, la Chine a une population immense et éprouve de nombreuses difficultés pour relever le défi de la pauvreté. Ce qui a fait dire à ce responsable de la diplomatie chinoise que son pays doit encore continuer à déployer des efforts considérables pour changer complètement la physionomie de la Chine et améliorer les conditions de vie de chaque Chinois.

Au cours de ces soixante dernières années, le développement de la Chine nouvelle s’est accompagné  des succès de la diplomatie. Ce qui justifie, selon M. Zhai, la poursuite par son pays de la voie pacifique, la politique d’ouverture et d’avantages réciproques. Elle mène une coopération amicale avec tous les autres pays du monde sur la base de cinq principes de la coexistence pacifique et occupe une place importante sur la scène internationale.

La Chine, a-t-il renchéri, est le plus grand pays en voie de développement dans le monde et l’Afrique est le continent qui compte le grand nombre des pays en développement. Et que les relations de coopération entre la Chine et l’Afrique résultent d’un choix  stratégique  déterminé par les deux parties.

Il a par ailleurs rappelé que le sommet de Beijing du Forum sur la coopération sur la coopération sino-africaine qui a été organisé avec succès  en 2006 a permis d’instaurer entre la Chine et l’Afrique un type de partenariat stratégique marqué par l’égalité et la confiance mutuelle pour le développement économique par la coopération gagnant-gagnant et l’enrichissement mutuel.

Ce diplomate chinois a, en outre, annoncé  la tenue du forum de la coopération sino-africaine dans plus d’un mois dans la ville  touristique de Charm-El-Cheick en Egypte. Cette conférence, a-t-il fait remarquer, intervient au moment où la crise financière mondiale gagne  en ampleur et fait de nouvelles conséquences dans les pays en développement.

Cette rencontre  en terre égyptienne permettra d’évaluer la mise en œuvre du sommet de Beijing et planifier la coopération sino-africaine pour les trois prochaines années.

La Chine est disposée à travailler ensemble avec les pays africains pour mieux organiser cette rencontre afin de relever ensemble les défis, a déclaré ce haut responsable de la diplomatie chionoise.

IT/Critiques occidentales

Répondant  à une question  de la presse  sur les critiques occidentales relatives l’absence aux conditionnalités touchant le respect des droits de l’homme et l a démocratie dans la coopération entre la Chine et les pays  du Tiers-Monde, particulièrement africains, M. Zhai a , en substance, fait savoir que la Chine  et les pays africains sont tous des pays en développement ayant des réalités similaires et  qui sont maintenant confrontés à la même tâche de développement.

L’une des caractéristiques des relations sino-africaines sont la sincérité, la non intervention dans les affaires intérieures des autres, a-t-il souligné, refusant d’autres pays  imposent aux  Chinois leurs idéologies ou valeurs.

Raison pour laquelle dans le développement de la coopération avec les pays africains, la Chine n’impose jamais une idéologie ou encore ses valeurs aux pays africains.

« Nous imposerons surtout pas notre volonté aux pays africains c’est pourquoi notre coopération avec les pays africains ne sera assortie d’aucune conditionnalité », a précisé le vice –ministre chinois des Affaires étrangères.

Au sujet de Hong Kong et Macao, il a expliqué qu’elles ne sont pas de régions autonomes mais des régions administratives spéciales. Ce qui signifie, selon lui , que la Chine accepte, dans ces deux régions le principe d’un pays deux systèmes. Et à part la diplomatie et la défense , ces deux régions peuvent avoir leurs systèmes capitalistes.

Et pour réaliser la réunification totale du pays notamment en perspective du retour de Taïwan, la Chine compte pratiquer le même  principe d’un pays deux systèmes.

Et en réponse à une question sur la politique de deux poids deux mesures notamment l’attitude de la  Chine  vis-à-vis des Etats-unis d’Amérique qui entretiennent de bonnes relations avec Taïwan , l’homme d’Etat chinois a déclaré que l’établissement des relations entre la Chine et tout pays dans le monde est basé sur le principe de la reconnaissance d’ une seule Chine et un seul gouvernement chinois.

Il a informé que la Chine avait pris une ferme décision de n’adopter jamais   la politique de deux poids  deux mesures.

Les Etats-unis d’Amérique n’ont pas des relations diplomatiques officielles avec Taïwan. Et lors de l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine , ils ont reconnu l’existence d’une seule Chine et d’un gouvernement de la république populaire de Chine en qualité du seul gouvernement légitime de la Chine, a précisé M.Zhai Jun.

30 septembre 2009

60 ème anniversaire de la fondation de la république populaire de Chine

AT/Fête nationale

T/Chine : la province de Guangdong  favorable au jumelage des villes  de Kinshasa et Guangzhou

Les autorités du gouvernement  de la province de Guandong  , en collaboration  avec le  ministère  chinois des Affaires étrangères,  se sont entretenus , le vendredi  25 septembre 2009, avec le groupe  des journalistes  de l’Afrique , Asie  du sud  et Amérique latine invités  pour participer  à la cérémonie  de la commémoration  du 60 ème anniversaire  de la fondation  de la république  populaire  de Chine. A cette occasion elles ont, entre autres, exprimé leur disposition  de jumeler leurs villes avec celles du monde entier notamment Kinshasa et Guangzhou.

Pierre Emangongo Kunga/ Envoyé special à Guangzhou

Les responsables  du gouvernement  de la province de Guandong  , en collaboration  avec le  ministère  chinois des Affaires étrangères,  se sont entretenus , le vendredi  25 sepotembre 2009, avec le groupe  des journalistes  de l’Afrique , Asie  du sud  et Amérique latine invités  pour participer  à la cérémonie  de la commémoration  du 60 ème anniversaire  de la fondation  de la république  populaire  de Chine. La presse de  république démocratique  du Congo est représentée par le journal Le Potentiel est l’Agence de presse associée(APA).

Cette conférence a eu lieu à l’hôtel White Swan de la ville  de Guangzhou. Le choix de cette ville s’explique par le rôle majeur qu’elle joue actuellement  dans le processus de développement socio-économique de la Chine.

A une question  de la presse sur  les possibilités  de jumelage entre  la ville de Guangzhou et celle de Kinshasa, Mme  Su Caifang , directrice  adjointe  du bureau  des Affaires étrangères  du gouvernement  du people  de Guangdong  a répondu par l’affirmative. Elle a  déclaré que le gouvernement  de la province  de Guangdong  est prêt  à jumeler  ces villes  avec  celles du monde  entier.

         Et si la République  démocratique  du Congo veut  entrer en jumelage  avec  la ville de Guangzhou , les Congolais devront contacter le bureau  des Affaires étrangères  de cette province. Ce qui permettra aux autorités  de Guandong  de demander au Comité central c’est-à- dire  au gouvernement  central d’autoriser  le jumelage  entre la ville de Guangzou  et celle de Kinshasa.

A noter que les Congolais  représentent un pourcentage important  parmi  les commerçants africains  qui font des affaires à Guangzhou.

Il sied   de rappeler  que la ville  de Guangzhou , est  l’une des villes les plus attractives de la province  de Guangdong et de la Chine.

A en croire Mme Su Caifang, 30 ans  après l’application  des réformes initiées par  Deng Xiaoping , la province de Guangdong  est devenue le modèle  du développement  économique .

IT/ Destination prisée

M. Cai Yun ge , directeur  provincial -adjoint du commerce extérieur   a indiqué  que sa province a realisé des succès ces dernières années  grâce à la politique  d’ouverture  de Deng  Xiaoping et du parti communiste chinois.

A cet effet, la province  de Guangdong  a connu  un essor économique considérable  consacrant  davantage  l’ouverture de l’empire du milieu vers l’extérieur.

Au fil des temps, Guangdong est passée  d’une province agricole à une province industrielle.

En plus , son produit intérieur brut (Pib) est en augmentation progressive et en 2008  il a franchi la barre de trois mille milliards  de dollars américains. Un montant  qui a représenté l’un tiers  de recettes  de la Chine

En outré, la province  a fait l’optimisation  de l’industrie  manufacturière. Elle a  réalisé  une percée spectaculaire  dans l’industrie  du pétrole, automobile et autres, attirant , par conséquent,  de nombreux investissements directs étrangers(IED).

Guangdong a aussi amélioré  ses infrastructures pour occuper actuellement la troisième place  sur le plan national . Preuve d’une stabilité économique  qui explique le fait qu’au moins 200 entreprises  de cette circonscription administrative sont  cotées  à la bourse.

Il faudra également mettre à l’actif  de la province de Guangdong les succès réalisés dans la protection de l’environnement, la réduction  des émissions polluantes. Le niveau  de vie  de la population  a sensiblement  augmenté  ces dernières années .

Cette province industrielle est , de ce fait classé  au premier  rang  national  dans le domaine de l’assistance  de viellesse et  maladie.

Entre temps, les autorités  de cette province   ont pris un train des  mesures  pour  doper advantage l’économie.  Il s’agit notamment  de stimuler la demande domestique, stabiliser la demande extérieure, poursuivre la restructuration  des industries et la réforme dans les domaines  importants  et améliorer le niveau  de vie  de la population.

Sur le plan international, l’Afrique  figure parmi les destinations les plus prisées des investissemnts  de la province de Guangdong. C’est ainsi que jusqu’au mois de juin 2009, Guangdong  a investi  dans 11 pays africains  dont le Nigeria, Maurice , République démocratique du Congo, Gabon, Zambie et le Ghana, pour un montant total de 0,199 milliards Usd.

AT/Dans une conférence de presse à Shenzhen

T/Les responsables de ZTE apprécient les performances de Congo Chine Télécoms

Pierre Emangongo Kunga/ Envoyé spécial à Shenzhen

Après les villes de Guangzhou et Shunde, le groupe des journalistes africains , asiatiques et latino-américains invités pour la célébration  du 60 ème anniversaire de la fondation de la république populaire de Chine ont visité , le samedi  26 septembre 2009,la ville de Shenzen , située dans le district de Nanshan. L’occasion était donc indiquée pour  cette  délégation   de se rendre  aux installations  de la Société Zhongx Télécoms equipment (ZTE).

         Prenant la parole lors du point de presse tenu au siège de ZTE, Messieurs Yongcheng Gu, Luo Yanling et Shank Nt, respectivement  directeur général  du département de communication , manager du support technique et directeur  chargé  d’Europe  et Amérique du Nord se sont prêtés  au jeu de questions et réponses.

         Et répondant à une question  relative aux  difficultés de l’entreprise Congo-Chine Télécoms (CCT) face à la concurrence  des autres opérateurs  des télécommunications, M. Yongcheng  Gu  s’est dit  confiant quant aux performances  réalisées par CCT , leur partenaire en République démocratique du Congo.

Pour attester la véracité de son argument, il a fait savoir  que l’Entreprise  Congo-Chine Télécoms  compte , en dépit  de la concurrence  des opérateurs locaux, un million d’abonnés  sur le territoire congolais.

         Outre le siège de ZTE, les chevaliers de la plume ont visité le musée de Shenzhen  où ils ont compris l’évolution spectaculaire  du développement économique  de cette ville moderne  que d’aucuns appellent actuellement la forêt de bétons(à cause de nombreux grattes-ciels qui ressemblent  aux arbres) et fenêtre  de la Chine  compte tenu d’importants flux commerciaux  avec le monde extérieur.

La ville de Shenzen a été construite  il y a trente ans et elle fait partie  de la zone économique spéciale, résultant  des réformes  initiées en 1979 par l’ancien secrétaire général du parti communiste , Xiaoping que l’on appelle affectueusement le petit Timonier.

Shenzen est donc devenue  l’emblème de la Chine moderne. Son produit intérieur brut (PIB) s’est

élevé  dernièrement à 12 milliards Usd, la classant ,de ce fait ,à la troisième place mondiale. Le volume des exportations  a déjà franchi la barre de 300 milliards(USD) et les exportations de cette ville industrielle et touristique représentent  le 1/5ème  de la totalité nationale.

L’espérance de vie  de la population  a atteint 78 ans, dépassant  ainsi la moyenne nationale.

AT/ Relations sud-sud

T/La Chine réaffirme son engagement pour le respect du principe gagnant-gagnant dans sa coopération avec l’Afrique

Pierre Emangongo Kunga/ Envoyé spécial à Beijing

M. Li Xiaobing , directeur général adjoint  du  département d’Asie  de l’Ouest  et d’Afrique  du  ministère  chinois  du commerce  a réaffirmé l’engagement de son pays pour le respect   du  principe  de gagnant dans la coopération  avec les pays africains.

Il  a fait cette déclaration lors d’une conférence  de presse avec la délégation  des journalistes d’Afrique, Asie et Amérique latine, présents à Beijing pour participer au 60 ème anniversaire  de la Fondation  de la République populaire de Chine.

Il a indiqué  que la coopération économique sino-africaine se développe conformément au principe de bénéficie réciproque  et de gagnant –gagnant. Pour développer les relations économiques et commerciales avec les pays africains, le gouvernement chinois s’attache inébranlablement au principe d’égal à égal et pour la coopération multiforme.

         Depuis ces  dernières années,  les domaines de cette coopération  ne cessent de s’élargir et le niveau  le niveau  continue à s’améliorer. Donc les pays africains sont devenus des partenaires importants, a-t-il déclaré avant d’ajouter que la Chine a déjà établi des relations  avec les cinquante et trois pays africains.

Il a fait savoir que depuis  l’an  2000, le volume de commerce extérieur a dépassé 30 %  et en 2008 le volume du commerce extérieur de la Chine a  atteint 106 milliards de dollars américains.

Le gouvernement chinois a, par ailleurs, pris des mesures favorables en faveur des pays africains au nombre desquelles  figure le traitement  des tarifs douaniers zéro pour certains produits africains. La  chine est donc en train d’ouvrir davantage  son marché pour faciliter les exportations des produits africains sur le territoire chinois, a fait savoir M. Xiaobing , soulignant que les produits africains notamment le vin rouge de l’Afrique du Sud et la sésame de l’Ethiopie sont très populaire en Chine.

M. Xiaobing a , en outre, expliqué  que  les investissements chinois en Afrique sont en augmentation progressive et   les entreprises  chinoises  développent leurs affaires  en Afrique  dans les domaines  de l’agriculture, communication, énergie , transformation et restauration.

         En dépit de la situation de la basse conjoncture  internationale et de la lourde tâche d’éliminer la pauvreté sur le  territoire, la  Chine  fourni,  depuis  cinquante ans, des efforts pour aider les Africains dans la mesure de ses possibilités. Des relations qui s’inscrivent t dans le contexte  de la coopération sud-sud et  s’explique par le fait  que la Chine est  le plus grand pays  en développement tandis que l’Afrique  est le continent  qui regroupe le plus grand nombre  des pays  en développement.

4 septembre 2009

Jean Ping planche sur la recherche de la paix durable en RDC

Jean Ping planche sur la recherche de la paix durable en RDC

(Le Potentiel 20/11/2008)

Le président de

la Commission

de l’Union africaine, le Gabonais Jean Ping a eu, en marge de la conférence des ministres des Finances, le mercredi 12 novembre 2008, un entretien avec la presse à l’hôtel Ramada Plaza de Tunis.

Répondant à une question sur le déploiement d’une force régionale dans l’Est de

la République

démocratique du Congo, M. Jean Ping a fait savoir que c’est le communiqué de Nairobi qui a recommandé le déploiement d’une force régionale des Grands Lacs.

Interrogé sur la contribution de l’UA pour le déploiement de cette force, Jean Ping a répondu par l’affirmative, en déclarant : « Nous sommes au Darfour, comment croyez-vous que l’on fasse ? On fait comment en Somalie, on fait comment au Darfour, on fait comment ailleurs ? Nous y sommes ».

Cependant, il a fait remarquer simplement que la crise du Congo a commencé avant la naissance de l’Union africaine qui n’a que six ans d’existence. Quand l’Union africaine est née, on avait déjà les forces de l’Onu,

la Monuc

était, d’après Jean Ping, déjà présente au Congo.

Il a, ensuite, fait remarquer qu’il ne faut pas oublier que l’Onu n’est pas un organisme étranger, et que sur les 192 pays membres de l’Onu, 53 sont des Etats africains. Et c’est l’Onu qui a la responsabilité première du maintien de la paix dans le monde.

C’est ainsi que l’UA a, selon Jean Ping, estimé, à juste titre, que l’Onu étant là, nous lui laissons faire ce travail là.

Tout en reconnaissant qu’il y a eu un certain nombre de progrès, le président de

la Commission

de l’UA a constaté que ces progrès sont insuffisants et que l’action de l’Onu reste une action insuffisante en raison du mandat même qui a été donné à

la Monuc

dans l’Est du Congo.

« Ce n’est pas une force d’imposition de la paix. C’est une force de maintien de la paix ou d’interposition et qu’elle n’a pas donc toujours l’autorisation de tirer. Quoi qu’en ce qui concerne

la Monuc

, il y a des éléments du chapitre 7 qui permettent quand même à

la Monuc

de pouvoir faire usage de la force dans certaines circonstances précises mais ça ne permet pas, pour le moment, à cette force de régler tous les problèmes qui se posent à l’Est du Congo », a-t-il expliqué.

Ce qui justifie, selon lui, la déception des populations et celle des Etats africains qui ont demandé à l’Onu de modifier son mandat et de renforcer ses troupes sur place.

Il a, cependant, déclaré qu’il fallait être réaliste parce qu’à l’Onu ce sont cinq membres du Conseil de sécurité, le P5, qui ont le droit de veto.

C’est dans ce contexte que M. Jean Ping a conclu qu’«il faut prendre des mesures qui permettent de maintenir le cessez-le-feu, d’assurer l’aide humanitaire aux populations qui souffrent et de rechercher une paix durable au Congo».

PIERRE EMANGONGO KUNGA ENVOYE SPECIAL A TUNIS

4 septembre 2009

Soudan: Poursuites contre Béchir - L'UA , la Chine et la Russie demandent l'interruption de la procédure de la CPI

Soudan: Poursuites contre Béchir - L'UA , la Chine et la Russie demandent l'interruption de la procédure de la CPI Pierre Emangongo et Bienvenu Ipan 6 Mars 2009 -------------------------------------------------------------------------------- Kinshasa — L'union africaine(UA) et plusieurs pays à travers le monde s'opposent au mandat de la CPI contre Béchir. Une affaire qui risque de créer un précédent dangereux dans les relations internationales. Le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais, Omar El Béchir ,continue de susciter des réactions de par le monde. C'est d'abord au Soudan où de nombreux Soudanais ont envahi le mercredi 04 mars 2009 les rues de la capitale Khartoum pour apporter leur soutien au président El Béchir et conspué la CPI ainsi que les puissances occidentales qui tirent les ficelles dans l'ombre. Par ailleurs, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) va demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'«interrompre» la procédure engagée par la CPI contre le président soudanais Omar el-Béchir, a , selon l'AFP, annoncé le président du CPS lors d'un point de presse. «Le CPS a décidé de poursuivre les démarches entamées vis-à-vis de la communauté internationale et surtout du Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il interrompe ce processus engagé, pour permettre et donner une chance à la paix au Soudan», a déclaré l'ambassadeur du Burkina Faso et président du CPS, Bruno Zidouemba. Un dangereux précédent Outre l'UA, plusieurs pays à travers le monde dénoncent la politique de deux poids deux mesures et s'opposent à des poursuites contre un président en exercice. La Chine a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies, dont elle est l'un des cinq membres permanents, à suspendre la procédure. Le Conseil a le pouvoir de bloquer les procédures de la CPI pour une durée allant jusqu'à un an. En outre, Mikhail Marguelov, émissaire pour le Soudan du président russe Dmitri Medvedev a, selon l'agence Ria Novosti, considéré que ce mandat de la CPI va créer un dangereux précédent pour le système des Relations Internationales et risque d'avoir des conséquences négatives sur le Soudan. Cette crainte est fondée dans la mesure où ce mandat relance désormais le débat sur les immunités des personnalités des chefs d'Etats en fonction. Ensuite, cette affaire Béchir pourra compromettre la viabilité de la CPI et provoquer une grave crise au sein de l'Onu où les lignes de fractures sont déjà perceptibles. Il y a fort à parier que la Chine et la Russie utilisent leurs veto pour bloquer ce procès que d'aucuns qualifient de politique.
4 septembre 2009

Afrique: Kadhafi pour une force de défense unique en Afrique

Afrique: Kadhafi pour une force de défense unique en Afrique Le Potentiel (Kinshasa) 6 Avril 2007 Publié sur le web le 6 Avril 2007 Pierre Emangongo Kinshasa Dans son discours prononcé à Dakar à l'occasion du 47ème anniversaire de l'indépendance du Sénégal, le président libyen Mouammar Kadhafi a affirmé que les armées nationales des pays africains prises séparément sont faibles mais que leur unification permettra la formation d'une force de deux millions de soldats. Il a, à ce propos, dénoncé ceux qui entravent les efforts de la réalisation de l'intégration et l'édification des Etats-Unis d'Afrique. Il a également dit non à la nouvelle forme d'esclavage et de colonisation. L'indépendance des pays africains « restera fragile et exposée aux dangers » tant que l'Afrique ne disposera pas d'une force de défense unique, a estimé, mercredi à Dakar, le guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi, selon la PANA relayée par l'agence angolaise de presse(Angop) Dans un discours prononcé à l'occasion des festivités marquant le 47ème anniversaire de l'indépendance du Sénégal, le leader libyen a affirmé que les armées nationales des pays africains prises séparément sont faibles mais que leur unification permettra la formation d'une force de deux millions de soldats. De ce fait, a-t-il poursuivi, «la préservation de l'indépendance de nos pays exige la construction d'une armée africaine unique» affirmant que l'instrument pour former cette armée et les autres structures africaines consiste dans l'édification d'un gouvernement au niveau de l'Union africaine. NON A L'ESCLAVAGE ET A LA COLONISATION Le colonel Kadhafi a, à ce propos, dénoncé ceux qui entravent les efforts du continent africain vers la réalisation de son intégration et l'édification des Etats-Unis d'Afrique.« Nous ne voulons pas devenir encore une fois des esclaves et des colonies et être mis sous tutelle une nouvelle fois. Nous ne voulons pas être, de nouveau, embarqués dans des bateaux et vendus sur le marché des esclaves », a insisté le leader libyen. De l'avis d'un analyste, le discours du leader de la Jamahiriya arabe libyenne est riche en pédagogie et doit interpeller les dirigeants africains. Car, a-t-il ajouté, les relations internationales contemporaines sont basées sur les rapports de forces. Une façon de souligner que ce sont les grandes puissances militaires et économiques qui font la loi au niveau de la planète. Et, pour paraphraser Nicolas Machiavel, l'analyste soutient que si l'Afrique veut la paix elle doit préparer la guerre, en se dotant justement d'une armée commune de défense.

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Journalisme- Commerce International-Mondialisation
  • Dans ce blog, l'actualité politique et économique africaine et celle d'autres continents est passée au peigne fin. Nous allons aborder la mondialisation et son impact sur le développement socio-économique de la RDC.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité